Je suis infirmière clinicienne retraitée qui est retournée au travaille dans le contexte de la pandémie.
Présentement nous vaccinons dans les CHSLD contre la COVID-19 et L’influenza.
Nous les infirmières ont étaient mal à l’aise de vacciner les usagers qui refusaient malgré le consentement du proche parent, mais la directrice du centre nous demandait de le faire malgré leur refus étant donné le consentement du proche. Est-ce que c’est une pratique légale?
Bonjour Professeur Voyer,
C'est un sujet qui m'intéresse particulièrement en ce moment (un des scénarios que j'envisage peut-être comme projet de doc), et j'étais curieux de vous entendre/lire par rapport à la dissimulation de médicaments dans des compotes ou autre. Si on part du principe que les personnes inaptes ont tout de même "droit" à un refus catégorique (qu'il soit légitime ou non, elles sont censés pouvoir en manifester un, qui sera ensuite évalué par l'équipe soignante), est-ce que cacher la médication pourrait contrevenir à ce "droit" ? Si l'on dissimule, on ne leur donne même pas l'occasion de pouvoir manifester un refus catégorique. Je parle surtout de situations où l'on dissimule la médication parce que la personne la refuse autrement, et non de dissimulation en lien avec de la dysphagie. Selon mon expérience, les refus sont souvent interprétés comme un SCPD et non comme une manifestation d’un désir qui devrait potentiellement être respecté, ou du moins qui nécessiterait une évaluation plus approfondie et possiblement une autorisation judiciaire.
Merci.