Bonjour Philippe , j'espère que tu vas bien.
J'ai recu une question et j'aimerais avoir ton avis sur le sujet.
Dans une unité prothétique, est-ce qu'un appareil de mesure de la tension artérielle au poignet serait une alternative fiable pour nos résidents qui ne tolèrent pas l'appareil standard du fait que cela serre le bras (ce qui apporte de l'agressivité).
D'après mes lectures,certains facteurs peuvent affecter le résultat:Avec l'âge, les vaisseaux sanguins peuvent rétrécir en raison de dépôts ou durcir suite à une artériosclérose.Il y a aussi des enjeux à utiliser cette méthode avec nos résidents diabétiques.
Merci à toi .
Bonjour, pour ma part, quand c'est vraiment requis de prendre un TA chez nos résidents plus difficiles, je privilégie la méthode à "l'ancienne" au sphygmo et stétho souvent mieux toléré que l'appareil automatique. Et lors de situations préoccupantes j'ai le réflexe de prendre le pouls radial et d'observer la respiration, deux paramètres déjà bien révélateurs :)
Bonjour Colette,
Merci pour ta question! Il est toujours pertinent d’analyser si la technologie ne pourrait pas nous aider. Ceci dit, ma première question serait de valider la pertinence de prendre la pression artérielle de façon routinière chez cette clientèle. J’opterais pour une approche personnalisée :
- Quels sont les avantages pour le résident?
- Quels sont les risques si on ne mesure pas sa pression de façon routinière?
o Y a-t-il vraiment une valeur ajoutée à mesurer sa pression artérielle dans une situation asymptomatique versus prendre la pression dans les situations symptomatiques?
o Quel est son niveau de soins?
o Quel est l’impact de la prise de la pression artérielle sur son bien-être?
o Etc.
Ceci dit, concernant la validité, de façon générale, la technologie est bien appuyée:
Étude 1
Étude 2
Mais elle n’est pas infaillible comme tous les autres instruments de mesure et il faut tenir compte de certaines variables comme le poids corporel :
Étude 3
Ou encore les fonctions cognitives de l’aîné et sa capacité à respecter la procédure :
Étude 4
Sur ce dernier point, j’ai de gros doutes concernant son utilisation chez des aînés atteints de TNCM dans une unité prothétique…
Voilà ma première réponse à ta question très pertinente! As-tu une sous-question ? Aux lecteurs, avez-vous des expériences à partager ou encore des études pour nous éclairer? Vous êtes les bienvenus!